Doper vos revenus grâce à vos loisirs ? C’est possible !

Attention, emprunter de l’argent coûte aussi de l’argent

Soixante pour cent des Belges se demandent comment consacrer davantage de leur budget à leur hobby. C’est ce qui ressort d’une enquête du bureau d’études Profacts menée pour BNP Paribas Fortis. La question se pose surtout pour les jeunes générations : 75% des 18-39 ans y pensent.

Si vous en avez la possibilité, pourquoi ne pas mettre chaque mois un peu d’argent de côté pour l’investir ensuite dans votre loisir ? Pour les gros achats et investissements nécessaires pour le pratiquer – comme un nouveau vélo de course, par exemple – vous pouvez conclure auprès de votre banque un prêt à tempérament destiné à un projet personnel. Si vous voulez transformer une pièce en lieu dédié à votre hobby, un prêt rénovation ou une reprise de votre crédit hypothécaire est peut-être un meilleur choix. « Votre banque examinera pour chaque projet le type de financement qui convient le mieux à votre situation personnelle », explique Tim Spellemans de BNP Paribas Fortis. « Votre conseiller recherchera toujours, avec vous, le bon équilibre entre vos dépenses et vos revenus. Un hobby ne doit pas vous occasionner de problèmes financiers. »

Gagner de l’argent grâce à votre hobby

Au lieu d’épargner ou d’emprunter pour votre hobby, vous pouvez envisager l’inverse : que diriez-vous de doper vos revenus grâce à votre hobby et ainsi pouvoir y consacrer plus de moyens financiers ? Selon l’enquête Profacts, la moitié des Belges y pense parfois. Chez les 18 à 29 ans, ils sont même trois sur quatre.

Cette possibilité est parfaitement légitime et légale, mais elle sera imposée. Tant que ce revenu généré par votre hobby reste occasionnel, le fisc et la sécurité sociale considèrent qu’il s’agit d’« une activité occasionnelle sans caractère professionnel ». Vous ne devrez donc pas vous enregistrer comme travailleur indépendant. Vous devrez cependant mentionner le revenu concerné à la rubrique « revenus divers » de votre déclaration fiscale. Ils seront ainsi imposés au taux avantageux de 33%.

Indépendant à titre complémentaire

Dès que ces revenus supplémentaires deviennent réguliers, vous serez considéré comme un indépendant à titre complémentaire. Vous devrez donc vous inscrire auprès d’une caisse d’assurances sociales et y demander un numéro d’entreprise. Les revenus seront ajoutés à votre revenu principal et imposés comme des revenus professionnels. Tant que votre chiffre d’affaires annuel est inférieur à 25.000 euros, vous ne devrez pas y imputer de la TVA.

Pour déterminer le caractère « régulier » ou non d’un revenu d’appoint, le fisc et la sécurité sociale examinent différents critères, tels que la fréquence ou la régularité de ces revenus d’appoint. Gérer un site web ou une page Facebook pour votre revenu d’appoint peut également indiquer que c’est plus qu’une activité occasionnelle.

Attention : si votre revenu d’appoint a trait à l’alimentation  – vous vendez les pommes de votre verger ou des confitures faites maison – vous devez également vous enregistrer auprès de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, AFSCA. Si vous êtes un brasseur amateur, les règles sont encore plus strictes. Vous devez demander un permis à l’AFSCA et au service des Douanes et Accises. Pour ce faire, vous pouvez passer par un secrétariat social.

Acheter et vendre

Et si votre hobby est d’être collectionneur ? Vous possédez par exemple une superbe collection de whiskies rares et décidez d’en revendre une bouteille – avec bénéfice, bien entendu. Si vous ne le faites que de temps en temps, cela relève de la « gestion normale du patrimoine privé ». Votre bénéfice est donc exonéré d’impôts. Mais si vous en vendez régulièrement ou si vous en achetez dans le but de les revendre plus tard avec bénéfice, il s’agit de « spéculation » et la plus-value sera imposée comme revenu divers.

La frontière entre gestion normale du patrimoine privé et spéculation n’est pas toujours facile à tracer précisément. C’est cependant au fisc qu’il incombe de démontrer qu’une transaction sort du cadre de la gestion normale du patrimoine privé.

A propos de Ask Your Bank

En tant que Positive Banker, BNP Paribas Fortis veut vous aider à y voir plus clair lorsqu’il s’agit d’argent. C’est pourquoi nous avons demandé à plus de 1.000 Belges quelles étaient leurs questions et préoccupations. Avec la série Ask Your Bank, nous y répondons en toute transparence. Parce que vous rendre la vie plus facile, c’est ça aussi le Positive Banking.