Depuis 17 ans, BNP Paribas Fortis Film Finance, filiale de BNP Paribas Fortis dédiée aux levées de fonds tax shelter (système d’immunisation fiscale pour les sociétés qui investissent dans l’audiovisuel, les arts de la scène ou les jeux vidéo), soutient l’industrie culturelle de notre pays en permettant à de nombreuses entreprises d’obtenir un avantage fiscal. L’année 2023 est à marquer d’une double pierre blanche puisque non seulement le leveur de fonds tax shelter a clôturé son exercice avec un peu plus de 40 millions d’euros récoltés (+15% par rapport à 2022) - dont 30% pour les arts de la scène et, nouveauté cette année, 3 % pour les jeux vidéo- mais elle a, en outre, franchi le cap symbolique des 400 millions d’euros levés depuis son lancement début 2007.
En 2023, BNP Paribas Fortis Film Finance a contribué au financement de près de 100 projets audiovisuels, scéniques, et jeux vidéo, en collaboration étroite avec plus de 40 producteurs agréés. Autant de projets qui viennent s’ajouter à une collection riche de près de 700 projets depuis ses débuts.
« Après le point bas historique à 20 millions en 2021, l’industrie culturelle belge a repris quelques couleurs en 2022 et cette reprise s’est poursuivie en 2023, grâce à une importante croissance des projets apportés par nos partenaires producteurs », indique Vincent Vandevoorde, le nouveau responsable de BNP Paribas Fortis Film Finance. « Cette évolution positive côté producteurs a pu être supportée grâce aux entreprises clientes de BNP Paribas Fortis dont l’intérêt pour un investissement tax shelter a continué à croitre », ajoute-t-il en précisant que « le fait que le doublement du plafond d’investissement n’a pas été renouvelé ne s’est pas trop fortement fait ressentir ».
En 2023, BNP Paribas Fortis Film Finance a pu notamment se réjouir du succès rencontré par le musical ‘Red Star Line’ et la reprise du musical ‘Les Misérables’, des films comme ‘Wil’, le premier long-métrage du belgo-congolais Baloji ‘Augure’, récompensé à Cannes ou ‘The Rye Horn’, récompensé à Toronto. Outre des productions très locales telles que les ‘Schtroumpfs’ ou les séries et spectacles de Studio 100, le tax shelter a permis de rendre partiellement belges de nombreuses coproductions internationales telles que ‘In the Land of Saints and Sinners’, avec Liam Neeson, la série ‘Estonia’ ou ‘Sebastian’, sélectionné pour le festival de Sundance.
Depuis le 1er janvier 2023, l’industrie du gaming bénéficie également du système de la tax shelter. Un coup de pouce bien utile pour ce secteur et qui va permettre à la Belgique d’être plus compétitive, grâce à la multiplication de cocréations qui se font de plus en plus dans le secteur avec des studios belges. « Avec un peu plus d’un million d’euros levé, la part du secteur des jeux vidéo dans les levées de fonds reste encore modeste mais nous observons positivement qu’une partie de ces nouveaux investisseurs ne s’étaient jamais intéressé précédemment au tax shelter du cinéma », indique Vincent Vandevoorde.
« Il est toujours difficile de faire des prévisions en matière de tax shelter, mais l’incitant fiscal du tax shelter reste un des moteurs du 7e art belge et nous espérons qu’en 2024, les sociétés continueront à supporter le secteur culturel, car une économie durable et forte a besoin d’une culture forte », conclut Vincent Vandevoorde.
