Depuis sa création en 2007, BNP Paribas Fortis Film Finance joue un rôle central dans le financement de projets audiovisuels, scéniques et plus récemment du secteur du gaming en facilitant le financement tax shelter pour les entreprises. Avec plus de 450 millions d’euros collectés au cours de ces 18 dernières années et plus de 800 projets soutenus, l’impact sur le paysage culturel belge est considérable.
Rappelons que la loi sur le tax shelter permet à une société de production de lever des fonds auprès de sociétés privées soumises à l’ISOC qui souhaitent investir en leur faisant bénéficier de déductions fiscales. Le mécanisme mis en place à l’origine pour le secteur audiovisuel a été étendu aux arts de la scène en 2017, et au secteur du jeu vidéo en 2023.
Une année marquée par des succès multiples
En 2024, grâce à la confiance des entreprises clientes de BNP Paribas Fortis, le leveur de fonds tax shelter a clôturé son exercice avec 45 millions d’euros récoltés (+12% par rapport à 2023), contribuant ainsi au financement de près de 150 projets audiovisuels, scéniques et jeux vidéo en collaboration étroite avec près de 50 producteurs agréés.
Pour Vincent Vandevoorde, responsable de BNP Paribas Fortis Film Finance, 2024 confirme la reprise de l’industrie culturelle belge : « Grâce à une augmentation significative de beaux projets apportés par nos partenaires producteurs et à la confiance des entreprises qui voient dans le tax shelter une opportunité de conjuguer engagement culturel et avantages fiscaux, le dynamisme de notre activité ne s’est pas démenti ».
Parmi les projets emblématiques de 2024 soutenus par BNP Paribas Fortis Film Finance, on retrouve :
- Des productions locales comme le film « La Nuit se traîne », gros succès en salles, «Waarom Wettelen» de Dimitri Verhulst, la série «Dood Spoor» ou encore « BXL », qui sera dans les salles de cinéma le 22 janvier.
- De grands spectacles populaires tels que la comédie musicale « 14-18 ».
- Des coproductions internationales marquantes, dont « Sebastian », «Everybody Loves Touda» ou la série « Zorro».
Quant aux arts de la scène, le secteur reste très actif puisqu’il représente la moitié des projets financés en 2024 – principalement des œuvres de musique classique.
En parallèle, l’introduction du tax shelter pour le financement de la production de jeux vidéo, en janvier 2023, a ouvert de nouvelles perspectives. Mais la part de secteur est restée mineure en 2024, avec 4 projets et un peu plus de 2 millions d’euros, soit 5% des montants totaux levés.
« À côté des soutiens publics, le tax shelter reste une source essentielle de financement du 7e art en Belgique. Plus que jamais, ce mécanisme est un des moteurs clés pour le secteur audiovisuel et les autres formes de création culturelle en Belgique. En 2025, nous devons continuer à travailler sur notre attractivité à l’étranger afin de rester compétitifs et attirer des coproductions internationales. Nous espérons aussi que les entreprises continueront à investir dans ce mécanisme, car une économie durable et forte a besoin d’une culture vivante », conclut Vincent Vandevoorde.
