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Croissance
26.02.2021

Six solutions pour réduire la fracture numérique

Par manque de moyens, de compétences ou en raison de leur appréhension, près de 40% des Belges peinent à s’adapter à la « digitalisation » de notre société. Tous ces gens, chez BNP Paribas Fortis, nous voulons les aider. C’est pourquoi nous avons créé, fin 2020, le premier écosystème belge destiné à lutter contre l’exclusion numérique.

Prendre rendez-vous chez le médecin, introduire un dossier de chômage temporaire, inscrire ses enfants à l’école, demander une attestation à la commune : pour toute une série de services (liste non exhaustive !), la voie numérique est de plus en plus souvent privilégiée.

Les trois causes de la fracture numérique

Or tous les Belges ne sont pas armés pour s’adapter à l’évolution de notre société. Par manque de moyens – 1 ménage à bas revenu sur 10 ne possède pas de connexion Internet à domicile –, de compétences, ou tout simplement parce que cela leur fait peur.

D’après les études les plus récentes, les groupes les plus touchés par la fracture numérique sont les personnes en situation de pauvreté ou peu instruites, les plus âgées, les jeunes et les personnes en situation de handicap. Et tous ces gens, nous voulons les aider.

24 acteurs s’unissent contre l’exclusion numérique

La crise sanitaire, et les périodes de confinement allant de pair avec elle, a accentué la fracture digitale.

Chez BNP Paribas Fortis, nous avons estimé qu’il était grand temps d’agir et avons mis sur pied fin 2020, avec le concours de Co.Station, le tout premier écosystème en Belgique voué à lutter contre l’exclusion numérique. C’est ainsi que, mi-novembre, six organisations sociales, sept instances publiques et onze entreprises – dont la nôtre – issues de différents secteurs ont décidé d’unir leurs forces pour trouver des solutions permettant d’enrayer ce phénomène.

Les 6 solutions proposées

À ce jour, les membres de notre Digital Inclusion Ecosystem ont déjà identifié six pistes de réflexion :

  • Lancer une vaste campagne médiatique de sensibilisation, pour que chacun prenne conscience de l’ampleur du problème de la fracture numérique. Cette campagne comportera aussi un volet de mobilisation, qui permettra à la population de collecter des fonds pour des organisations sociales qui œuvrent à l’inclusion numérique.

  • Créer une plateforme pour soutenir les organisations œuvrant déjà pour l’inclusion numérique des personnes fragilisées. Une sorte de communauté qui permettra à tous ces acteurs d’entrer en dialogue, d’échanger leurs bonnes pratiques, de demander de l’aide et/ou de trouver des bénévoles ou des partenaires.

  • Créer et mettre à la disposition des organisations concernées une « boîte mobile ». Facilement transportable et contenant du matériel informatique, une connexion Internet et du matériel de support, cette boîte permettra à ces organisations de mieux accompagner leur public cible vers l’autonomie numérique.

  • Créer, au niveau communal, la fonction de responsable de l’inclusion numérique : un interlocuteur central chargé de créer une dynamique autour de ce thème, de donner de la visibilité aux initiatives existantes, etc. L’écosystème propose aussi que soit installé dans un lieu public un guichet tenu en alternance par des bénévoles impliqués localement dans la lutte contre l’exclusion numérique.

  • Développer un indice, ou une norme nationale, permettant aux organisations publiques et privées de découvrir leur score d’inclusion digitale. Afin de les encourager, dans la perspective d’obtenir ce label, à adapter leurs outils et processus aux besoins des personnes en situation de vulnérabilité numérique. Les meilleures pratiques seront d’ailleurs récompensées par un prix annuel.

  • Via une chaîne de télévision, atteindre un maximum de personnes et les encourager à faire leurs premiers pas vers l’autonomie numérique. Cette chaine fera aussi le lien vers une page web sur laquelle l’utilisateur, en introduisant son code postal, obtiendra un aperçu des formations numériques et des formes de soutien disponibles à proximité.

Les 24 acteurs de l’écosystème accueilleront bientôt des membres supplémentaires, et ils collaboreront étroitement, au cours des prochains mois, à la réalisation concrète de ces six solutions.

Envie d’en savoir plus ?

Pour connaitre l’identité de tous les acteurs impliqués dans notre Digital Inclusion Ecosystem, ou tout simplement en savoir plus, nous vous invitons à consulter le communiqué de presse ainsi que le document dédié aux six solutions proposées.

Permettre à chacun et chacune de s’adapter à l’évolution numérique de notre société, c’est aussi ça le Positive Banking.

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