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26.10.2021

La culture du bambou, un pari innovant et durable

Chaque jour, des femmes et des hommes se dépassent pour faire bouger les lignes, pour bâtir une économie durable tout en tirant parti de la digitalisation. C’est le cas de Matthieu Degallaix, qui a décidé de faire pousser sa propre forêt de bambous. Un matériau naturel qui allie esthétique, durabilité et rentabilité.

Innover ou ne rien faire : c’était la condition sine qua non de Matthieu Degallaix, ancien chauffagiste, au moment de reprendre la ferme familiale.

Le bambou en plein boum

Matthieu Degallaix en est convaincu, le bambou — cette plante de la famille des graminées présente naturellement sur tous les continents sauf en Europe —, c’est l’avenir ! «Les pousses intéressent l’industrie alimentaire, cosmétique ainsi que le secteur médical. Comme la fibre est composée de cellulose à 70%, le bambou est aussi utile pour fabriquer des vêtements, du papier et des bioplastiques. Ou encore dans le secteur automobile et celui de la construction, à la fois pour l’isolation des bâtiments, les éléments structurels et l’ameublement. »

Culture locale et durable

Si la France se met à cultiver le bambou, c’est l’Italie qui reste pionnière. Sans surprise, c’est dans la Grande Botte que Matthieu a trouvé son partenaire. « Un acteur majeur, présent en début de chaîne — pour les plants en pépinière — et en fin de circuit, car il récupère ma récolte pour la distribuer », précise-t-il.

Si la culture du bambou est une nouveauté dans nos contrées, elle a également séduit Matthieu pour sa dimension durable. « Cela permet de remplacer nos cultures intensives par une agriculture plus « verte ». Le bambou absorbe, par exemple, davantage de CO2 et rejette plus d’oxygène. Il pousse aussi plus vite et répond donc rapidement à la demande, avec des exigences limitées en eau et en espace. Cerise sur le gâteau : cette culture ne connaît pas de maladie et ne nécessite aucun traitement phytosanitaire ! »

Du soutien pour un projet « risqué »

Sa première plantation date du printemps dernier, mais Matthieu se projette dans cinq ans, lorsque ses 6.000 bambous seront à maturité et que la parcelle sera (enfin) rentable. « Le financement est la principale difficulté », indique le jeune agriculteur, qui a pu compter sur l’aide de BNP Paribas Fortis. «Même s’il a fallu convaincre, mon banquier m’a écouté et la banque a accepté de me suivre dans l’aventure, avec un financement adapté aux besoins de ce projet atypique. »

Succès d’entrepreneurs

Chez BNP Paribas Fortis, nous sommes particulièrement fiers de soutenir ces entrepreneurs passionnés et inspirants comme Matthieu Degallaix. Car construire ensemble l'entrepreneuriat de demain, c'est ça aussi le Positive Banking. 

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