Après que la Banque centrale européenne (BCE) a baissé ses taux d’intérêt pour la première fois en 5 ans début juin, nous pouvons nous attendre à de nouvelles baisses de taux dans les prochains trimestres. L’économie américaine croît plus rapidement que celle de la zone euro, dont le rythme de croissance devrait s’accélérer en 2025. La croissance belge et les prix de l’immobilier ont des perspectives positives, mais il n’y a pas que des bonnes nouvelles pour notre pays : selon la dernière mise à jour de l’indice FutureProof, la Belgique est moins prête pour l’avenir que la moyenne des pays de l’Union européenne. Au niveau planétaire, nous observons un élargissement des marchés des actions, où, en dehors des actions technologiques, d’autres secteurs veulent se faire une place dans le portefeuille des investisseurs. Les matières premières ont pour leur part un grand potentiel mais présenteront de ce fait une forte volatilité. Koen De Leus et Philippe Gijsels, économiste en chef et stratège en chef de BNP Paribas Fortis, envisagent le deuxième semestre de 2024.